Sur l’eau calme du Rhin, naît la lied un matin
Larme de joie née à la source du Tamins
Un peu fantaisiste, d’une once acidulée
Qu’un parapluie retient d’une joue craquelée.
Un rayon doré descend sur le front cristal
La frange blonde éclipsent les rondes Lunes.
Les amandes éclatées, iris en pétales
Qu’un beau jour transparaît et perce les lacunes.
Chez elle, la mer des sens, bouge et soulève et
Parfume des plages au geste d’un éventail.
Le salon n’est que songe au soufflant soupirail.
Un rivage d’encens et d’éléphants rêvés.
Je me souviens de ce ciel, du divan de soie
Blottis contre mon froid, dans ce poil chaleureux.
Ce plaid onirique, tissu jaspé de pois
Et de coton de blanc miel, à souhait, soyeux.
Mémére, que j’aime chacun de tes raisins,
Même si parfois mes dents, souffrent des pépins.
© Aldrick LM. Poème dédié à ma grand-mère.
Ma grand mère d’origine Alsacienne, a côtoyé l’Allemagne. La lied est un petit poème allemand chanté.
Beau et touchant poème dédié à un être cher bravo Aldrick, excellente journée
Mes amitiés
Fattoum
Ce texte – et ceux que j’ai pu lire de vous jusqu’ici – prouve que Corneille avait raison : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Bon vent à votre plume.