L’amour sur un piédestal.
Je suis ce que tu es,
J’observe ce que du subis.
Le chagrin au fond de toi,
Je le ressens
En moi.
Tu souffres, j’ai mal.
Tu pleures, je verse des larmes.
Tes petits moments de bonheur
Sont pour moi des journées ensoleillées,
Même sous la pluie.
Tes angoisses, tes peurs
Sont un coup de fouet pour mon coeur.
Comme après un coup de tonnerre,
Il bat à cent à l’heure.
Où que tu sois, où que tu vives,
Peuple brisé, je partage ta douleur.
Tu vis loin de moi, mais si proche de mon coeur.
Ton combat est mien. Ta révolte, les prières
Réveilleront la terre, et le soleil trop longtemps
Endormi jaillira du fond des nuits
Illuminer ton visage. Désormais,
La joie fera vibrer ton coeur.
Il y a un seul chemin, un seul pays :
Celui qui mène au coeur,
Qui ne connait aucune haine ni frontière,
Puisque nous sommes tous des frères.
L’amour nous unit et triomphe.
Quels sont ces coeurs qui battent au son de la haine
Et de la trahison
Pour infliger autant de souffrance à toute une nation ?
Qui êtes-vous vraiment ?
Mépriser tout un pays
Qui est le vôtre,
Provoquant misère et peur.
Au nom de qui, de quoi, ces offenses et humiliations,
Celles de la haine ?
Ne sont-ils pas tous vos frères ?
Diriger un pays n’est pas chose facile.
S’y employer en respectant son peuple,
Vous gagnerez toute sa reconnaissance
Et il vous mettra sur un piédestal.
Alors ! Pourquoi vouer tant de haine ?
Sacha Bailley, Editeur Publibook