L’ombre d’un orage flottait sur le port.
Les bateaux enchevêtraient leurs mats
comme un jeu de mikado.
L’océan était au bord de son sacrement.
Les rochers, ses sculptures
disciplinés par la main des dieux,
repoussaient les plumes d’écumes
qui caressaient doucement les proues des bateaux.
Sous la baguette de Poséidon
les éléments se déchaînaient.
Ma boussole en perdait son nord
Si vous me cherchez, je suis à l’ouest.
Mille sabords, la houle envahit les quais
l’océan est sorti de son lit comme un amant
car un océan calme, n’a jamais fait de bon marin.
La mer offre aux navigateurs des rêves.. Alors rêvons avec.
2018 – ©*Anne Cailloux
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” Carmen ” qui opéra ces dernières semaines nous a amené un air vif et dévastateur par moment. Je sens l’écume de vos mots . Merci.
J’adore
Très beau ! on sent presque les embruns sur le visage…
Merci Anne pour cette évocation océane !
Bises
Chantal
c’est beau comme la mer et ses embruns
merci Anne
Bise