L’ÂME EN PÉRIL – Véronique Monsigny
L’homme en sa vanité se voyant tel un dieu
Se voulant tout puissant, ignorant les anciens
Changea son cœur aimant en cerveau ambitieux
Se crut le roi d’un monde dont il ne savait rien
Dieu voyant menacé d’être détruite l’âme
Qu’en ce cœur de chair il avait déposée
L’en retira fissa comme on ôte des flammes
La fleur qu’un jeune fou y avait exposée
Recueillant en ses mains ce germe de création
Ce monde en devenir qu’un jour Il désira
Dieu réclama des anges la médiation
Les chargea d’enfouir la vie en quelque endroit
Certains dirent que la mer serait impénétrable
D’autres que les cratères seraient inaccessibles
Lucifer s’offrit même mais Dieu fut intraitable
Son étincelle divine à l’homme il la destine
Après bien des palabres on décida enfin
De la mettre en un lieu où l’homme n’allait point
Dans le fond de son être on mit le précieux bien
Seuls les cœurs les plus purs peuvent le chercher si loin
l’ Espoir… <3
Poème si puissant… Merci pour le partage !
Merci, Véro, pour ce beau partage, où, comme d’habitude, tu vas au fond des choses pour en extraire “la substantifique moelle”. Tu cherches quelle vérité ? Merci encore !