La vitre et le merle – Anne Marie

Derrière la vitre,

Un ciel bleu lumineux ;

L’oiseau est un pitre

Aux desseins fallacieux.

Ce coquin de merle,

Qui en courtes envolées,

Se permet de lâcher

Des fientes en perles

S’écrasant joliment

En gros nuages blancs,

Là ! Juste sous mes yeux

Gâchant ma vue des cieux !

La coulée gluante

N’est pas très gênante

Mais en fin de journée

La vitre est emmerdée.

Je ne vois plus le temps !

De la neige au printemps ?

Allez, je vous pardonne

Petits oiseaux en l’air,

Il n’y a que ma mère

Que mes carreaux chiffonnent.

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Elisabeth Lepage

Léli Zabeth (48)

Ecriture de toujours et surtout du dimanche. Papier, crayon en poche pour les petites illuminations du quotidien. Et puis les pieds dans les bottes sur une ferme en agriculture biologique. Quelques enfants, une maison de pierres, un environnement préservé qui m'enrichis. Des mots, des images, des états d'âme que je mets en vers ou pas...De la poésie de secours pour décharger le trop plein. Aucune pression, j'écris au vent...Aucune ambition, j'écris au temps...

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1 Commentaire
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Philippe X
Membre
14 avril 2019 5 h 50 min

Elle vient me narguer la merlette, rigolant de son sifflet strident elle m’averti que le beau jour arrivant sera mouillé et délavé par une pluie jusque là non prévue.
Qui pourrait lui en vouloir plus prés des cieux que la grenouille elle reçoit ses info-météo de bien plus haut.
et puis par cette eau déversée peut être que vos carreaux seront lavés ?