Ce matin là dans mon école
Il y eut un rêve d’enfant
Que les virgules ne s’y collent
En cet art contraignant
Le Maître de classe nous disait
– Respecter ligne et pointillés
Points de tâches et soignée
En parfaite grâce la dictée
Mr le Maître Clément
Qui habité rue de l’église
Le livre ouvert sur sa chemise
En eut perdu son régiment
Qu’elle ne fut pas sa surprise
Quand le livre enfin dévoilé
Eut égaré ses ponctués
Plus aucun point
Plus aucune virgules
Plus rien de Majuscules
Encore moins de minuscules
Il en interrogea l’enfant
Qui gloussait dans son coin
Bien heureux du ridicule
D’en avoir perdu les point
Ne vous en prenez point au livre
Sont des accents et virgules libres
Qui prenant la clef des champs
Sont envolés tout simplement
Voulant écrire au printemps
A la nature au soleil au printemps
Ont perçus fenêtre ouverte
A tire d’aille se sont fait la belle
Regardez bien Mr Clément
La fortune de vos accents
L’infortune à vos dépends
Sont lasse de nos tourments
Laissez donc l’accent libre
La virgule de vivre
Le point de sourire
Laissez donc le vers libre
Sans prison en leur dire
Sans rancune en se livre
La virgule ainsi libre.
Bonjour François bel écrit d’un temps écolier nostalgique ça rafraîchit nos mémoires de l’école bravo j’adore
Mes amitiés
Fattoum.
Bonjour François j’adore cette liberté décrite avec cette dérision d’une dictée non conforme bravo