Le temps constant
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Sentiment d’une vie sans élan
Occultant le blues d’un instant,
Qui, s’éloignant et se rapprochant
Ne peut se galvaniser d’autant.
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Perversion d’un matin de printemps,
Qui, s’en allant en dodelinant,
Vient à disparaître tout autant,
Laissant, à jamais, le temps au temps.
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Tant et bien que le temps s’en allant,
Je ne puis en me divertissant,
Que lui promettre de mon élan:
Ce dernier sursaut agonisant.
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Que me vaut un printemps s’en allant,
Sinon s’engouffrant durant un an,
Disparaître et réapparaissant:
Ma vie n’en change pas pour autant.
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Existence de pas sans élan,
Qui, s’éloignant et se rapprochant,
Ne divertissant pas pour autant,
Que rien ne vaut le temps sans instant.
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©Hervé Outl
Emportée par les mots d’un ami qui minorait les poètes
j’ai écrit ce poème car tous les poètes ont le mérite d’un hommage
pour les moments d’euphorie une fois lecture saisie …