Je ne suis ni écrivain ni poète !! Mon dieu il y en a bien trop
Je raconte mon histoire, je palabre
La vague
“Je pense à ma barbare enfance, à l’amertume de l’été, à cet air vide de tout appelant la solitude; à l’épine du hasard !!
A cette ténèbre lueur comme un miraculeux espoir!! Je pense à toutes les mères!! Et je pense à cet intérieur qui me nourrit comme étant le chemin de l’autre!!!
Je dédie ce poème à ma mère!!!”
Le soir sur la dune, l’océan ouvert à l’infranchissable horizon
Je m’amuse au sable fin et à la dérision.
Je regarde la vague devenir gouffre
Sa paupière est béante et tout l’univers s’y engouffre.
Tandis que là haut
La lune rieuse et muette se gonfle comme un gros sein tout rond.
Et chante au ruisseau et sur la plaine des moissons.
Je ferme les yeux à la nuit qui se nourrit du passé
Un fleuve alimente d’innombrables fossés, !!
A mes pieds ensablés, sombre comme un vin de messe
La mer roule sa vague épaisse
Gorgée d’une éternité noire;
C’est une bouche affamée dévoreuse de mémoire.
La vague avance, aveugle au temps qui passe
Et jour après jour pèse davantage.
Nous allons de petits en petits bavardages
Anonymes, dans un temps long, quelque chose qui nous dépasse.
La vague est …. comme les larmes d’une mère
Tissées de tourments
Échappée des abîmes: Debout !!
Allez!! Une vague seule, une lame de fond,
Échappée au sommeil du temps.
Elle est de révolte, elle submerge.
Parmi la plus forte, la plus féconde,
Comme le secret qui la créa.
Elle va et vient sans berge
Pour la contenir.
Avez-vous déjà été aimé avant ?
Avant que tout ne soit qu’ un vague souvenir
Maintenant, elle est d’ eau profonde
Elle se multiplie et passe au trou de la terre!!
Le lâche s’assiéra sur la grève,
Je dois dire sa traîtrise envers vous,
L ‘ impuissante pleurera de tristesse,
Et le vrai juste la trouvera.
Pour avoir osé son immortel rêve.
Il veut par son amour l’arrêter
Mais elle ne revient pas,
Elle est d’eau à sa dernière demeure.
La vague est un fracas au milieu de la mer.
Et quand elle va à la fin, .. elle meurt.
De l’amour caché sous les maux.. très belle écrit
Quel sublime texte. Ecrivez-vous des nouvelles ou des romans ? Ce texte, il est vrai, se suffit à lui seul… Quel amour de notre belle langue. Splendide !
c’est un très bel hommage!!! les mots sont judicieusement posés !!! au plaisir de te lire Marianne
Georges, merci pour cette vague d’émotions
j’ai apprécié son mouvement
Bel hommage en humilté qu’est ce poème libre
Bravos pour votre ponctuation et tout
merci d’avoir corrigé !
Oliver