Le soleil se couche sur le bord du zinc
les marins trinquent à la santé de Poséidon.
Dans les regards de ces hommes, du vague à l’âme,
des envies iodées battent l’écume, sur le rebord des yeux
qui rayonnent comme des phares. Les peaux burinées par le
soleil, se creusent de sillons et nous content des histoires sans fin.
Des biceps tatoués de femmes et d’encre coulent le long des cœurs.
Des histoires utopiques se mêlent aux voyages que narrent ses marins.
Ici, en ces lieux de légendes, tout est possible et il n’est pas rare d’entendre
le rire, tonitruant de pirates, ou de voir un bateau fantôme apparaître.
Au fin fond des cales de bateaux, le rhum des Antilles, coule à flot.
Les femmes du port apportent une douceur dans l’air du temps.
Le vent de Nordet souffle derrière les remparts comme
une douce symphonie, il rend fou tous les marins.
Une histoire d’amour et de cœur qui perdure
un naufrage d’âmes pour un amour éternel.
©2017-Anne Cailloux
Que j’aime vos histoires de marins burinés
où la douceur a aussi toute sa place…
Très beau texte !
Merci Anne
Bisou
Chantal