Un article lu dans l’un des quotidiens, ce matin, relatif à l’apparition d’un moustique énorme à l’origine de la fermeture des unités industrielles de la zone de Rouiba, m’a ramené une vingtaine d’années en arrière : il m’a rappelé la merveilleuse période passée à Londres, à l’invitation d’un ami que je remercie encore et au cours de laquelle nous avons eu l’idée de faire provision de pastilles anti-moustiques pour un usage chez nous, une fois rentrés au pays. (Le produit n’étant pas encore aussi commercialisé qu’à l’heure actuelle).
Nous avions fait le tour des magasins et grandes surfaces de la ville, et, à chaque fois et après palabres, non seulement nous n’obtenions pas ce que nous voulions, mais les vendeurs avaient l’air d’être surpris par notre demande.
Dépités et ne comprenant pas qu’un produit aussi utile, ne puisse pas exister dans cette grande capitale européenne à la pointe du progrès, nous décidâmes de raconter notre mésaventure à notre hôte qui connaissait bien les us et coutumes de la « ville des brumes » ainsi que les tenants et les aboutissants.
A peine avions-nous ouvert la bouche qu’il s’esclaffa de rire : « Mais qu’est-ce qui vous a pris ? Tout le monde sait qu’à Londres, il n’ y a pas de moustiques ! Et par conséquent ces pastilles ne sont demandées que par vous. Je comprends l’étonnement des londoniens. Vous savez, Londres est traversée par un fleuve : La Tamise, les lacs, la verdure, les jardins, les parcs, sont innombrables et pourtant, il n’ y a pas l’ombre d’un moustique, pour une raison très simple : les anglais n’attendent pas que le moustique arrive pour l’attaquer et lutter contre ! Ils ne lui donnent pas l’occasion de naître, voilà tout le secret. Ils font de la prévention ! Nous nous regardâmes, prenant conscience de notre bévue, et pouffâmes à notre tour de rire !…
B.Boumedien 15/09/2012.
Nombre de Vues:
