La sérénité des mots tisse ses fibres
La sérénité des mots tisse ses fibres en se confirmant en silence,
Le temps s’harmonise avec l’espace qui analyse sa patiente surface,
Les colombes sont près des tombes des âmes qui sont au ciel triste,
Les narrateurs reviennent sur l’histoire du triste navire qui coule.
Les migrants quittent leurs nids, ils cherchent une belle vie,
La situation humaine de la deuxième guerre se répète,
Les gens traversent dans une atroce aventure, ils partent,
La houle les empêche d’avancer et la frontière est en clôture ferme.
La terre pleure ses pauvres enfants qui cherchent la nourriture,
Ils préfèrent le froid et la faim loin les guerres et des bombes,
Les enfants des migrants toussent et ils sont sans housses,
La terre tourne, elle constate les bavures des imbéciles guerres.
La sérénité des mots tisse ses fibres, le temps se mouche,
Il observe la neige qui couvre les corps des tristes, ils traversent,
La sentence de la logique cherche une solution urgente,
La richesse veut être bien répartie dans chaque patrie.
La pluie essuie ses larmes qui souffrent à cause de l’injustice,
Les plantes veulent être arrosées et elles veulent la vie,
Les déchets veulent être recyclés et utiles pour un indécis monde,
La planète tousse à cause de la pollution et la colombe est triste.
Les grands décideurs du monde doivent trouver une solution bonne,
L’urgence se présente en sa robe blanche et elle crie sa sentence,
Les hôpitaux sont dépassés par le grand nombre qui tousse,
La pollution est causée par des gens qui doivent respecter la vie.
L’indifférence couve les esprits et la terre en a marre,
Les émotions des gens tendent à la congélation et elle,
Pleure les sentiments qui cherchent le suicide,
La vie s’énerve car ça lui manque la parole.
Le vent sauve les migrants qui traversent,
Il est plus affectueux que l’émotion humaine,
Le travail cherche une stratégie utile,
Qui organise la vie des gens sans abris et celle des pauvres.
© Fattoum Abidi 6.1.2016.