Son visage cendré
Est tel un clair-obscur
Sous son masque ombré
Parait un rose pur.
Ses traits sont enfantins,
Emmêlés, ses cheveux
Retombent en serpentins
En soulignant ses yeux.
Un collier d’argent
A son cou gracile
Est un égarement
Sur ce corps fragile.
Dans l’ombre bleu nuit
De ce portrait touchant
Un anneau de nez luit
Voilant ses yeux d’enfant.
Enfance disparue,
Vient la maturité
Plus vite qu’on l’eût cru
Il faut s’y préparer.
Elle a déjà perçu
Que sa seule beauté,
Si sa vie est perdue,
Est son identité.
Comme il est de mise,
Au seigneur du désert
Elle était promise,
Et enlevée Hier.
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Un portrait rapide mais réel, de cette jeune fille. Cordialement M.G
Bonjour et merci beaucoup Christian Satgé ! Les appréciations sont rares, peut-être suis-je meilleure en peinture ! Je vais tout de même persévérer.