Petite fable affable
Toutes les nouvelles n’ont pas même cachet !
Comme une aragne en son arantèle cachée,
Une rumeur, en tapinois, attend son heure,
Ayant en des joues gonflées d’envie sa demeure.
Comme une aragne en son arantèle cachée,
Une rumeur, en tapinois, attend son heure,
Ayant en des joues gonflées d’envie sa demeure.
Écho de quelque on-dit déprisant,
Répété par un vain gobeur de ouï-dire,
Elle voyage vite et joue les médisants
Sans rien de trop gros, de trop beau s’interdire
Dans la Cour des Miracles des plus vils potins
Qui n’épargne mie diablotin ni calotin.
Ce racontar engraissé de cent voix benoites
Qui ne pensent jamais à mal mais ragotent fort,
Radotant tout autant que les âmes étroites
Qui n’ont pas compris, car cela requiert quelque effort,
Que tout ce qu’il est bon, parfois, ici, d’apprendre
N’est souvent pas bien, m’est avis, à répandre…
© Christian Satgé – septembre 2018
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De la rumeur prend garde ! car comme la garde elle ne se rend pas et ne meurt pas, enflée par le silence de ces victimes.
Texte concentré, mieux vaut ne pas trop en dire, on ne sait jamais.
Amitiés (on dit que le Renard et le Loup…)
La rumeur tueuse
Elle blesse tant de cœurs
Ténèbres rancunes
Vérités ou gros mensonges
Elle circule sinueusement
Ancien Orléanais, je sais le mal que peut faire une rumeur. Et j’avais en un temps écrit un texte sur le même sujet. et dont l’entame disait :
La rue meurt
D’une rumeur
Généralisée.
Mais je trouve ton texte plus fort.