« La reine de pique»
Je t’ai ouvert mes bras pour t’accueillir enfin
Dans un monde sans fin où s’échangent les cœurs,
Je t’ai ouvert ma foi dans mon humble jardin,
Tu as fait la catin en piétinent les fleurs.
Je t’ai offert mes bras pour porter nos demains
Dans un chemin serein où le souffle est meilleur,
Je t’ai offert ma foi aveugle à tes larcins
Prenant tous mes dessins aux crayons de couleur.
A ton âme passée, tu as joué
Une pauvre femme dans tous les drames,
A ta lame affûtée, tu as frappé
Usant de larmes comme des armes.
C’est la dame de pique
Agitant son éthique
Qui transperce les types
Arrachant tous leurs tripes.
Je t’ai offert la soie laissant pourrir le pain
D’un vinaigre de vin aux raisins de malheur,
J’ai trop souffert de toi, la reine de satin
Qui m’a tué un matin d’un faux soir de douceur.
Je t’ai ouvert mon toit à tout ce que je tiens,
Mes enfants, mon entrain à chercher le bonheur,
J’ai trop souffert de toi pour apaiser ma faim
De rancœur au parfum de ma plus grande erreur.
A ton âme passée, tu as joué
Une pauvre femme dans tous les drames,
A ta lame affûtée, tu as frappé
Usant de larmes comme des armes.
C’est la dame de pique
Agitant son éthique
Qui transperce les types
Arrachant tous leurs tripes.
Vincent Dumoulin le 18/01/2016