Tu m’ ouvres la porte mi-novembre
Et j’ouvre les yeux sur le monde
Tu m’ouvres la porte mi-septembre
Et je regarde le tableau noir
Tu m’ouvres la porte et il me semble
Que tu me donnes les clés du savoir
Et pourtant
J’ai peur, je tremble comme une feuille morte sur le sol
Qui vibre et grelotte au gré du vent
Saurais-je faire?
Tu m’ouvres la porte de l’adolescence
Et j’ouvre mon regard sur le monde
Tu m’ouvres la porte avec insistance
Et je m’observe dans le miroir
Tu m’ouvres la porte et il me semble
Que je finis par ne plus t’en vouloir
Et pourtant
Je panique, je tends les bras vers un fichu espoir fol
Qui ressemble à la liberté en mouvement
Saurais-je faire?
Tu m’ouvres la porte je sens ton absence
Et j’ouvre mon coeur sur le monde
Et j’ouvre la porte avec assurance
Et je me lance pour y croire
Et Nous ouvrons la porte ensemble
Que Nous enlaçons avec espoir
Et pourtant
Je sais, j’ai peur du temps qui prend son envol
Qui me ride et me prendra définitivement
Mais que faire?
Christy
Wow christine, joliment écrit
tout en pudeur face au Temps qui ose nous prendre
du temps en changeant notre miroir de l’âge
chaque matin,…. de la Vie, comme nous invitant
en son île changeant chaque jour de parfum….
C’eut pu être une chanson
Merci pour ton partage