En cette année qui veut adhère.
Je changes la porte de mon coeur.
Elle ne sera plus de chair,
Car trop fragile elle se meurt,
Pour des soi-disant partenaires,
Qui à la longue vous écoeurent.
Et même vous désespèrent.
Ne s’attardant que sur la face extérieure,
Cherchant qu’à se distraire,
Plutôt que de connaître le for intérieur,
De la changer c’est son heure.
Elle ne sera pas de pierre,
Comme eux elle serait sans coeur,
Non plus en bois, trop cher.
Il faudrait la traiter en profondeur,
Pour que les vermines ne s’y terrent,
Quand ce n’est pas à elle de le faire.
Pas non plus en fer.
Trop d’aimant cherchant à lui plaire,
Dont elle ne pourrait se défaire.
Encore moins en or.
Beaucoup trop de voleurs,
Qui ne se soucieront guère,
De lui arracher le coeur,
Et la faire fondre en pleurs.
Pas même en alu.
Même s’il ne s’altère,
Pourrait la rendre Alzheimer,
Et lui faire croire qu’elle est des leurs.
Pas du tout en verre,
Brisé d’avoir indûment souffert.
Plus précieux la porte de mon coeur,
Sera sans prix, mais de valeur.
Comme l’eau de roche, elle sera claire.
D‘esprit , et bras ouvert,
Mais pas aussi étendu comme la mer.
Et après-coup; de matière,
Elle sera de première
Car n’y entreront que les chères,
Sachant ce qu’elle vaut et espère,
Certainement pas d’eux, d’avoir peur.
© Ketty Platon – 10/03/2018
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