La part de l’églantier Laurelise Chalzib
Seule la tortue savait un peu
La rose sauvage était de retour
Elle le sentait
Les alentours vibraient
La fleur de l’églantier
Jadis chant des troubadours
Se trouvait être là, soudain présente
La tortue se terrait. Recroquevillée
Dans l’attente, intranquille.
N’ayant peur des épines. Elle songeait
Sachant l’Eglantine fragile, comme un cristal
Exposée à sa fréquence. A sa note
Elégante nonobstant
La rosa canina, fleur sauvage, ne pouvait
Que piquer la curiosité
Aiguiser l’appétit de savoir.
Certes divisée et imparfaite
Inachevée et manquante
La tortue désirait ce voisinage
Elle le dirait haut et fort
Cette rencontre hors norme avec la fleur
Ce lien quantique
Indéfectible, éternel, inconditionnel
Ne saurait trouver de fin
Et répondrait en douceur
Patiemment, prudemment
A sa note. A son Eglantine
Trés joli !
Poésie fable, jolie moment et doux à la fois
merci
Oliver