Je t’ai aimée, Ô nuit !
Même adorée, oui !
Lors de lassitude,
De vicissitudes,
Quand descendait le soir
Je retrouvais l’espoir.
Nous allions danser,
Rire et nous amuser.
Là, dans la pénombre,
On voyait des ombres
Se lever, s’enlacer,
Sur la piste valser.
Dans les bras d’un homme,
Je me sentais comme
Invincible, toujours
En quête de l’amour.
Son étreinte forte
M’ouvrait une porte …
L’indicible plaisir
Me faisait défaillir,
En dansant le tango,
Le slow, le boléro,
Yeux dans les yeux,
Ainsi silencieux.
C’était un corps à corps
D’un si parfait accord,
Danse sensuelle,
Mouvance charnelle,
Devenant prélude
A la plénitude …
Quant joue la musique,
Je suis électrique,
Mais à l’intérieur
Je revis le meilleur.
Aujourd’hui, Ô nuit !
Tu es “endornuit” !
Quand revient le matin,
Je me dis, c’est certain,
Que l’amour n’est pas mort,
Que l’on m’aime encor,
Très agréablement,
Très incroyablement.
De bien beau souvenir qu’on aimerais voir plus souvent..
trop court…
je suis gourmande..
Bravo Simone
U beau texte qui invite à donner la nuit à la nuit… Rien de sombre là, malgré le rideau d’ombres, si ce n’est le matin. Merci et bravo pour ce partage, Simone.
Merci Simone, pour ce partage féérique avec son point d’orgue, poétiquement calculé et choisi !