Assise sur une marche à moitié dégradée par le temps, le froid et l’humidité, elle découpa une tranche de pain et offrit quelques miettes aux oiseaux qui avaient très faim.
Ensuite, elle mit son capuchon pointu car le froid glacial annonçait déjà qu’il était quatre heures de l’après-midi et elle prit le chemin de traverse qui la conduirait près du puits à côté duquel elle logeait.
Dépourvue de chambre à coucher et de lit, elle dormait le soir dans une niche en pierres grises.
Heureusement elle n’était pas de corpulence forte.
Le matin, au petit réveil, elle irait rendre visite à la vieille dame qui, à moitié sourde, ne comprenait quasi plus rien de ce qu’on lui disait.
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On sent le froid mordant dans cette publication virtuose.
Merci, pour le partage de ce texte exprimant des images, des moments, des souvenirs qui restent et qui marquent !