La Mort démolit tout, Lucienne Maville-Anku

La Mort démolit tout
Tour ce qu’on a bâti
Pendant sa vie
La Mort l’éprouve dans son feu
Mais de pouvoir a-t-elle
Sur la vie ?

La mort le sait
Et se soumet
Sans bruit

La Mort avance à grande allure
Comme un vaisseau
Qui nous réclame
Même si,
Aveugles ou aveuglés
On ne l’a pas vu venir
Et approcher de notre port
Avec les marins sur la proue
La Mort nous embarque

Mais a-t-elle pour autant
Le pouvoir sur ma vie ?

©Lucienne Maville-Anku, 18 février 2016

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (739)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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Brahim Boumedien
Membre
18 juillet 2020 13 h 59 min

Merci, Lucienne, pour ce partage poétique, relatif au fait que la vie n’est pas éternelle et qu’elle a une fin qui est la mort. Mais une vie n’a de valeur que par sa qualité : on peut vivre cent ans et passer cette vie qui n’a de vie que le nom dans la plus grande misère ; c’est comme une mort qui ne dit pas son nom.
Amicalement.