Petite fable affable
Un lapin de clapier
Comme un fils de garenne
Réclamait, casse-pieds
Jusqu’à donner migraine,
D’avoir « sa liberté »,
Celle que la Nature
Lui avait apportée,
Qu’humaine dictature
Lui avait, las, ôtée
Contre sa volonté.
C’était un philosophe
Que ce mauvais sujet ;
Ce serait une grâce,
Dit-on, propre à sa race.
Et l’opiniâtreté
Lui était atavique,
Donc, sans nulle âpreté,
On fit au Colérique
Le bien sans sûreté
Qu’ainsi il requétait.
Le rongeur libre, épié,
Parada dans l’arène
Du jardin : du pourpier
Aux plants, herbes et graines,
À tout, il a goûté.
Il prit sa nourriture
Mais tout lieu il sabotait,
C’était la signature,
Ça, de « sa » liberté.
Il en déconcertait.
Notre bon philosophe
Se fit pillard vorace,
Et de la pire étoffe,
Arguant à tous, l’Horace,
Qu’affranchi il était.
Combien de Chimériques
Par « leurs droits » emportés,
Ont ainsi, hystériques,
Craché ou empiété
Sur les nôtres, mités ?
© Christian Satgé – mai 2013
Il ne suffit pas de les avoir ses mots, faut savoir les poser..
Ça cest une autre histoire. Comme vous, cest impossible
Mais je vais essayez..
J’aime vos mots, ils sont bien beaux et certains sont rarement employés.
vous savez très bien les unir et je trouve qu’avec nos amies les bêtes
c’est l’apothéose.
Oui notre ami le lapinou à dépassé les limites.
Bravo à vous Christian
Anne.
De l’audace, toujours de l’audace…. mais n’est-ce pas dans l’air du temps ?
Le manque de respect peut être ravageur en effet. Merci Christian d’en parler avec des mots si bien choisis.