Elle portait le Famas en taille basse
pour dévoiler ses munitions,
sa hanche tanguait avec sensualité,
deux obus magnifiques pointaient vers l’antagoniste…
Aucune trajectoire ne les ferait dévier.
Sus à l’ennemi.
Lui, savait manier les âmes, tireur d’élite
il ne manquait jamais sa cible.
Il l’avait dans son viseur, droit au cœur.
Le but était atteint.
Dans un corps à corps torride
la main du fusilleur prendrait la forme
de la hanche de la demoiselle.
La bretelle qui tenait son Famas
sauterait dans ses doigts si agiles,
la pliant à sa volonté.
N’utilisant jamais de silencieux
il aimait entendre les tintements
qui le faisaient frissonner.
Le ceinturon de cartouche, finira à ses pieds
comme trophée, gagné avec le consentement de l’adversaire.
Il allait tirer deux coups dans la foulée
tellement il n’eut pas le temps de voir
et d’entendre partir le premier tir.
L’ennemi vaincu….
Mais qui est le vainqueur vraiment….
Anne Cailloux
Bonjour-Très beau texte-Merci; Amitiés poétiques
Ni gagnant, ni perdant, Merci pour ce beau texte;
Entre militaires, il se dit que le fut d”un canon met pour refroidir et donc tirer “a shot again”…..un certain temps (Fernand RAYNAUD).
Le vainqueur est l’auteur de ce fort beau texte….en attendant de vous relire, mettons l’arme au pied.
Il est des défaites qui nous s’apparentent à de véritables victoires. Bravo et merci Anne pour ce partage…
Bonsoir un texte fort bien écrit original
Qui les deux certainement
douce soirée Anne
difficile de l’exprimer ! les deux ont tort suivant le principe de l’espérance…