A l’aube, aux abords d’une plage,
par un début de journée grisâtre,
j’ai vu surgir des eaux calmes, une fille,
qui semblait émerger des profondeurs.La plage était déserte,
le soleil venait à peine,
de se lever, et peinait,
à percer la couche nuageuse. D’ abord debout, dégoulinante,
d’une beauté déconcertante,
elle s’étendit sur le sable,
laissant sa silhouette se dessiner. D’une beauté sculpturale,
elle m’aperçut et de son regard,
sembla m’appeler,
et m’attira comme un aimant. Une douce bise soufflait,
un petit vent léger et rafraîchissant,
fit onduler longue chevelure tandis que,
péniblement le soleil perça les nuages | Elle s’offrit à moi,
pour un matin,
et fit chavirer mon cœur,
me promit de revenir.Ensuite, elle se leva, se retourna,
pour retourner dans l’eau
accompagnée d’un doux clapotis
tandis qu’elle s’enfonçait. Le jour se levait,
le soleil enfin avait repoussé,
La masse nuageuse
et fait miroiter les eaux calmes. Pendant plusieurs jours,
à la même heure,
au lever du jour elle vint me retrouver,
avant de disparaître définitivement. |
Bonjour, quelquefois, nous faisons des rêves qui reviennent fréquemment et votre poème me fait penser à cela et en définitif, nous restons sur notre faim car ce rêve est sans fin…. Lyse.
Au fil de l’eau tel une sirène elle apparait et disparait pour revenir rien que pour vous une belle lecture qui nous est offerte bravo Eric