La fête du khalife …
C’est un coup de canif
Au coeur des souvenirs
Qui me font rajeunir.
Tentes caîdales
Plantées en dédale,
Une enfant éblouie
Qui est tout yeux, tout ouïe.
Poudre en nuage,
Ce n’est pas l’orage,
Fine poussière,
Ni le vent du désert :
Ce sont les chevaux fous,
Acclamés de youyous
Et leur cavalier
A leur bête lié,
Fusils en bannière,
A la barrière,
En criant, ils font : feu !
Trouant le ciel bleu.
C‘est la fantasia !
Et partout il y a
Une foule dense,
Les “cherates” dansent,
Et leur caftan léger,
Semble encore alléger
Leur rythme sensuel,
Des yeux les appellent.
Hommes, qui gagnera ?
Fouillant leur “choukara”,
Ils sortent sous leur nez
Des billets en poignées,
Qu’ils mouillent d’un crachat
Dans l’espoir d’un achat,
Les collant sur leur corps,
Leur front, encor, encor …
©Simone gibert
Elle est belle votre ballade d’un lieu et d’un temps que j’ignore. Merci. Amicalement. Serge