Il marche d’un pas en arrière
Son dos courbé, sa peau se colle à la sienne, il marche, il s’accélère
Ses mains croisées, ses cheveux bouclés, et il court
Comme un balourd
Tels un homme poignardé par son amoure
L’amour de notre temps n’est qu’un calembour
Il écrit dans l’ardoisière
Les maux et les mots d’amour
Et il court
Il court coincer dans sa bravoure
Il court vers cette femme berbère
Toute nue que l’avant-première
Et il tombe
Sur son manteau de cache-poussière
Pour un verre de Rhum
Pour oublier cette cartonnière
Pour un lait de chocolatière
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