La femme caméléon
Elle avait la beauté du diable
ses yeux donnaient le bon-dieu sans confession
d’un vert limpide, sur une pointe de noir
que le diable avait rajouté.
Parfois elle était timide, avec une pointe de dérangeant
introvertie, les yeux baissés, faisant pénitence
sans savoir pourquoi
puis levant les yeux , elle vous toisait
devenant extravertie.
Le soir venant elle se vêtait
de non politiquement correct
se lovant dans des mots impudiques
frôlant la correctionnelle.
Aimant se glisser dans les interstices
où les sens devenaient indécents
ses yeux angélus
offraient des châteaux en Espagne.
Elle devenait alors une muse
offrant ses Ors et ses tentations
dans une ruse si habile
qu’elle devenait celle que vous attendiez
Indomptable, sa voix creusera votre corps
dans une naïveté qui vous fera douter
ange et démon, vous ne serez jamais
Moi je sais…
Anne cailloux
ai toujours pensé qu’une femme caméléon déroulait mots
d’une langue parfaite pour ensuite les reprendre de son seul fait
de ses sens et de sa connaissance d’une indécence
lors, l’homme ne pouvait que s’offrir de l’évanescence….
Ol
Encore Anne, un portrait de femme de bonne famé quoique très pour trait, un peu Dc Jekyll et Missise Hyde, mi ange déchue mi-démon repentie, comme vos écrits le crient souvent sous tous les vents. Merci et bravo pour ce partage qui fait rêver… à ces cieux-ci sis au-delà du sixième palier. Si, si !
Lycanthropie féminine ? Non mais alchimie..quoique ! je pencherais pour de la “grande Illusion ” laissant croire qu’elle possède plusieurs personnalités alors qu’elle ne fait qu’ adapter sa “personne alitée ” aux désirs inavoués de la personne menée par ” le bout des sens ”
“elle devenait celle que vous attendiez”…..
Jolis mots.