La Mort ne sachant plus où donner de la faux.
Recruta des aides. Ils ne firent pas défaut !
Des soldats, des terroristes, des fanatiques,…
Se présentèrent premiers à sa boutique.
Puis vinrent des légions d’amants et de cocus,
Des vrais assassins, des virus jamais vaincus
Et des malfrats, puis des banquiers avides
Et des médecins incompétents, d’impavides
Chefs d’État au pouvoir, des opposants frustrés
Voire des chefs de guerre voulant s’illustrer…
Des mafieux, des fous du volant les rejoignent
Avec des inquisiteurs, des dogmatiques sherpas,…
Ainsi les hommes de main ne manquaient pas.
Pour se syndiquer à tous ces êtres à poigne
Viennent les chimistes et les atomistes,
Les cohortes de paysans productivistes,
De pirates, d’industriels pollueurs,
De miliciens, de policiers railleurs,…
Chaque jour lui amenant des auxiliaires
Nouveaux, et fort zélés, tueurs ou meurtrières,
La Mort alors annonce au monde qu’elle est prête,
Malgré sa fraîcheur, à prendre enfin sa retraite
Sachant bien que son infâme labeur, toujours,
Ainsi, serait fait. Et bien fait. Jour après jour.
Bonjour Christian. Merci pour ce texte si bien tourné pour cet immuable sujet !
Christian… Vous savez que je ne peux que vous dire bravo,
pour avoir tant côtoyé la blafarde, je suis presque une fan d’es que l’on parle d’elle..
J”aime votre écrit telle réaliste..
Anne
Merci pour ce partage reflet d’une triste réalité !