Famine ce drame (LeMalhoun)
Deux mille dix-huit aux tourments du ciel,
Nos cœurs en larme.
Des enfants mourants en ce monde fiel ;
Trop effroyable,
Impitoyable
Ce mal tueur est pénitentiel.
Deux mille dix-huit aux tourments du ciel,
Nos cœurs en larme.
Des êtres souffrants tirons donc l’alarme ;
Au temps perdu
Et suspendu,
Dans ses pays seuls, l’appétit désarme.
Deux mille dix-huit aux tourments du ciel,
Nos cœurs en larme.
Lors que le pain est providentiel ;
Aux peuples riches
Pauvres postiches,
Honteux à vomir, ils ont l’or du miel.
Deux mille dix-huit aux tourments du ciel,
Nos cœurs en larme.
La douleur en eux dans leurs regard parme ;
S’endort la nuit
La mort sans bruit,
Aux pleurs des humains accusant cette arme.
Deux mille dix-huit aux tourments du ciel,
Nos cœurs en larme.
Béatrice Montagnac
Merci Béatrice pour ce texte. Il faut effectivement continuer à dénoncer les malheurs de l’humanité. Comme le dit Christian, seuls les journalistes et les poètes peuvent poursuivre dans cette voix.
Le monde d’ici bas, n’est pas de tout repos, quand les semblants d’enjeux,de politiques, prennent le dessus, et que les populaces s’adhère le bien être de l’homme n’est guère notre souci malheureusement, cet écrit appelle les consciences, à s’humaniser d’avantage, mes amitiés, bravo!
Bravo et merci pour ce partage, Béatrice : “il faut porter la plume dans la. plaie” disait Albert Londres et si le journaliste ne le fait plus guère, c’est au poète de perpétuer cet adage car l’année qui s’ouvre ne doit pas faire oublier les malheurs qui perdurent…