Comme une
Longue
Descente
Aux
Enfers
Athéna, aux mille visages, près de sa tombe
La pâle tresse au milieu du front, rejetée
Et le carnage de la bouche
Athéna aux jambes repliées
Ses mains sont deux anges, deux colombes
Créatures démoniaques, aux coeurs glacés
D’un souffle elle les touche
Athéna dans son antre, blessée
Son souffle soulève sa poitrine et retombe
La main sur son cœur d’une flèche percé
Car c’est d’Ulysse que dans sa couche
Athéna refait le chemin, inversé
Athéna, d’Hadès, délivrée.
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©Christine Videlaine
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Beau et doux partage Christine, merci.
Belle introduction poétique Christine !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Bien à vous,
ALain