Le rocher de mes rêves a un sommet noirâtre
Infusé de délires sombres et sinueux
Où se pose parois la colombe d’albâtre
Fugitive au matin quand je cligne des yeux
Souvent dans mon sommeil je l’ai sentie passer
A deux pas de ma couche, à portée de mes cils
Quand la femme de mes songes longuement enlacées
Se transforme en oiseau s’envolant vers avril
Les monstres de la nuit viennent me visiter
Au son d’un rythme lourd, insistant interlude
Marchandant avec moi le repos mérité
Je leur prête mon âme contre la quiétude
Dans mes rêves éveillés je crois apercevoir
Ce volatile blanc qui veille sur mes sommes
Mais c’est une ombre grise au cœur de la nuit noire
Tel ce mystère issu de la tombe des hommes.
Etienne Audrain
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J’approuve l’ensemble des commentaires sur ce texte poétique magnifique !
Votre père peut être fier de vous…
Bonne continuation et au plaisir de vous lire à nouveau.
Bien à vous,
Alain
Magnifique poème, sombre et lumineux. Merci
Rêve poétique de haute volée !
Quelle profondeur et quelle beauté dans ce magnifique poème où s’entrelacent l’ombre et la lumière, le chatoiement mystérieux des sentiments!