Peu m’importe le vent qui souffle, et emporte tout sur son passage, peu m’importe la pluie, qui tombe en trombe.Elle ruisselle le long des chemins, et le froid glacial de l’hiver, qui se presse à ma porte, engourdit mes membres. C’est ta chaleur que j’attends, peu importe la saison, pour qu’elle se répande dans la pièce, et réchauffe nos corps transis par le froid. Longues sont les soirées d’hiver, qui fait entendre sa bise souffler, et faire fléchir les arbres dégarnis, en mugissant avec force. | Seul à ma fenêtre, comme une âme en peine, mon âme plane, et regarde le paysage, laminé par les frimas. Le gel se dépose à nos fenêtres sous forme de stalactite. le froid de l’hiver engourdit mes membres, malgré la chaleur rougeoyante de l’âtre. Elle répand une douce lumière, dans la pièce et malgré cela, c’est la chaleur de ton corps, posé à côté du mien que j’attends. . Je regarde d’un air mélancolique, les flammes qui s’agitent, et font crépiter le bois, sur le socle de la cheminée. |