Ô nuit pluvieuse ! nuit blanche, nuit sans sommeil
Où j’invoque celui qui, sur des vases attiques
À figures rouges et nullement antiques,
Orne de sa main ton pendentif en vermeil.
Oh ! quelle caresse ! Une caresse tendre,
Grâce à celui qui régnait dans les îles éoliennes
Où l’on sert le foie de veau à la vénitienne,
Que je te promets la nuit qu’on a qu’à attendre.
Alors apprête-toi pour sortir, change-toi.
Je suis là, sous tes fenêtres, devant chez toi.
Allez ! Serai-je dehors toute la journée ?
Ouvre-moi les portes de ton coeur, car je meurs
De froid; enfin après ce combat acharné,
Accompagne-moi à ma dernière demeure.
Note : ce poème est adressé à Carole Drexel.
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Merci pour ce partage poétique !