Il existe dans notre univers, un monde mystérieux et peu connu, un monde parallèle et sans limite, sans terre ou territoire défini. Un monde grouillant de vie, où comme chez nous, le bien et le mal se côtoient mais où le temps n’a pas la même mesure que le nôtre. Un monde où des êtres, ont des pouvoirs étranges qui nous dépassent. Un monde sans formes particulières, mais habité par des êtres aux pouvoirs obscurs parfois. Je vais vous parler du peuple des fées, et d’une d’elle bienfaisante et qui parfois, vient visiter nos nuits, et détendre nos esprits. Souvent, elle se présente comme la marraine, la marraine de nouveau-nés délaissés, et s’introduit dans les rêves des membres de familles en difficultés. Issue du fonds des temps, elle les traverse sans entraves, se dissémine dans nos esprits, pour y mettre un baume à nos souffrances. Elle voyage à travers le temps, d’époque en époque et parfois, arrivait à arranger, certaines erreurs du passé. Elle a pour nom Abondance, et sans peur s’oppose aux êtres maléfiques, qui veulent lui barrer le chemin, prête à porter secours au pauvre et à l’opprimé. Un jour, à notre époque, elle rencontra une famille démunie, prête à être mise à la rue, avec deux enfants. | Elle les prit en pitié, et voyant le père prêt à sombrer dans les bras du malin, Imbibé d’alcool désespéré et devenant agressif, elle lui apparût. Il ne faut pas toujours jeter la pierre, à qui devient mauvais, blessé par les affres de la vie, mais chercher à comprendre. Endormi, dans cette petite pièce, qui leur servait de chambre, dans un taudis, à prix d’usurier, il la vit apparaître tout de rose vêtue. Belle et diaphane, blonde et pure, deux ailes délicatement transparentes, entourée de fleurs représentant l’amour, il vit son visage auréolé de lumière. Lui, qui depuis des lunes, sans travail et sans espoirs, vivait ses nuits comme des cauchemars, pour la première fois, il fit un songe. Beaucoup n’y croient pas, vivent dans un monde pauvre en rêves; d’autres, en ont leur esprit peuplé, et côtoient sans cesse cet espace parallèle. Étrange; avoir l’impression d’être éveillé , alors qu’on est endormi. Tout va s’arranger, reprends espoir, ne laisse pas tomber les bras lui murmura t-elle à l’oreille. De sa baguette magique, elle effleura le bras de l’homme endormi, et il en surgit une pluie d’étoiles, qui le pénétra. Le lendemain matin, l’homme reprit courage, arrêta de boire et retrouva du travail. Abondance avant de repartir, promit de veiller sur les deux enfants. |
c’est très beau, et aussi une belle leçon d’espoir quand on ne croit plus en rien
Voilà des fées qui était affaires. Bravo et merci, Eric…