Là-bas, au bout du monde,
Sont des îlots, des îles
Que le soleil inonde
De ses rayons qui brillent.
L‘océan de ces îles
Se teinte de tous les bleus;
Sur ces plages tranquilles
On n’en croit pas nos yeux !
D‘une couleur si claire,
Le sable fond dans les eaux,
La chaleur veut nous plaire,
Ne semble jamais fardeau.
Dans les eaux transparentes,
Là, d’argent une traîne
De poissons, miroitante,
En rêves nous entraîne.
Sous la pureté de l’eau,
Découvrons l’ombre douce
De purs récifs de coraux,
Qui façonnent leur pousse.
Voici que le jour s’enfuit,
Le soleil semble mourir,
L’eau-nuit se pare de lui,
Elle paraît l’engloutir.
Tous les reflets, les couleurs
Se mariant, s’irradient,
Donnant de la profondeur
A chaque jour qui finit.
Pauvre “peintre” que je suis
Devant ce divin tableau !
Il ne me sera permis
Jamais de peindre aussi haut !
Oh ! un polynésien !
L‘océan à ses genoux
Son pagne est blanc noué
Une figure de proue,
Ses bras sont levés, ambrés,
De ses belles mains, l’eau,
S’échappe et déferle,
Pour bien rafraîchir sa peau,
Toute en gouttes de perles.
©La photo de ce polynésien n’ayant pas pu être insérée
se trouve sur ma page facebook. Si vous souhaitez la voir, merci à vous.
Envie de plonger dans votre paradis..
Vous avez bien décrit ce paradis.
Anne
Un tableau dépaysant qui use d’un cliché comme pour mieux le “démonter”, le bonifier,… et nous faire voyager à vos côtés… Merci et bravo.
Elle est bien agréable cette marée d’eau nuit dont vos vers sont les étoiles. Merci pour ce doux crépuscule.