Juste un mot suffit – Lucienne Maville-Anku

Mais je ne suis pas parfaite
La porte s’est ouverte
Et voici elle a fui
Cette parole qui a blessé
Pour faire couler des larmes
Juste un mot suffit
Un mot tout simplement dit
Sans réfléchir à son comment
Il est vite parti le mot
Par la porte entrebaillee
Elle a fui la parole
L’arme qui nuit à autrui
Comment vais-je le rattraper
Il court plus vite que moi
Qui l’ai libéré avant le temps
Mais qu’est-ce qui m’a inspirée
J’ai ouvert la porte c’est vrai
Et voici elle s’est échappée
Cette parole qui t’a blessée
Et qui m’a emprisonnée
Mais je ne suis pas parfaite
Ne doit être mon excuse
Pour ne pas réfléchir
Et la faute ne pas réparer
Pardon je te demande
Je ressens ta douleur
Et je vois mon erreur
Veux-tu me pardonner
©Lucienne Maville-Anku, 30/10/2017

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (739)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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Invité
16 novembre 2020 10 h 23 min

C’ est joliment trouvé ” dé-confiner ” des textes.

Invité
16 novembre 2020 10 h 18 min

Bonjour Lucienne,
On a l’ impression que vous avez rédigé ce texte dans la spontanéité car il y a un rythme effréné plaisant: Vous ne tournez pas autour du pot, et c’ est tant mieux.

Saber Lahmidi
Membre
16 novembre 2020 7 h 01 min

Nous ne sommes pas parfaits, mais nous ressentons et souffrons aussi lorsque nous blessons les autres. La noblesse est de demander pardon.
Joli poème. Merci

Alain Salvador
Membre
6 novembre 2020 13 h 39 min

Lucienne, ne dit-on pas “faute avouée faute à moitié pardonnée”
Je dis faute avouée de cette manière ne peut être que totalement pardonnée