L’extravagant désir escorte ma fureur,
De cette jouissance, mon cœur s’était saigné,
D’aimer j’emporte tout, l’égo de mon été,
Le froid de mon hiver mais loin de cette peur.
Victimes et bourreaux, ivres de la laideur,
Dans l’amour naturel, nous poussent donc au crime,
Qui d’infâme, rend beau ! J’apprécie d’une prime,
Que je goûte de honte à travers mon bonheur.
Ô ivresse occulte mon culte de l’amour,
J’ai le cœur Verlaine, quand s’endorment mes jours ;
C’est si agréable, parfois dans cette glace,
De poser mon regard, vers le vôtre, ô mon temple,
J’ai d’un cœur Baudelaire aux si grands orgues amples,
D’une aubade rêvée encombrant cette place.
©Hubert Tadeo Félizé
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Très beau texte, fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve, pourquoi cette peur d’aimer ?
Très belle ode à l’amour ! texte très touchant ! bravo !