Nettoyage de printemps, une couleur bleue se dévoile
un pull caché au regard de mes souvenirs
un pull aux fragrances de passion
un pull qui offre le mélange de nos effluves.
Des émotions émergent du fond de mon cœur
ses confidences intimes à l’étincelante nudité
m’habillaient et me vêtaient de volupté
l’odeur de ses rêves inondent encore l’oreiller
Ce pull dix fois trop grand
déchiré au coude un soir de délire
où tu croyais m’échapper
Pull, qui relate nos délires.
Des vagues bleues débordent sur le bord de mes yeux
des lames de fond m’offrent des souvenirs
sur mes lèvres orphelines de ses baisers
sur une symphonie inachevée.
Je suis sur le quai des regards qu’on cherche
le sien est absent, je le devine en corps
lié à jamais à son sourire
des papillons s’envolaient dans ma tête..
Art mûr naissant à l’ombre de cette absence
mes maux prennent naissance dans ce carcan
sur des serments en sevrage
ce soir mon encre est fiévreuse.
Je sens encore ta présence
loin de mes yeux
au coin des cieux
Je te respire encore…
Anne Cailloux @photo privé.
Bonsoir
De fil en aiguilles un beau tricotage de vers sur un doux souvenir d’un pull déchiré, belle poésie
Douce soirée Anne bises!
Ce poème bien “tricoté” en souvenir d’un “grand pull marine “ne vous permit pas de boire la tasse au fonde la piscine, mais de par vos souvenirs “si doux ” en firent pour vous “un doudou “
Extrêmement touchant et donc… beau. Bravo Anne pour ce texte où l’on net le vécu et où les mots le subliment. Amicalement…
joliment conté
merci
Ol