Je me sens un arbre dans la forêt
Pour tout petit air frais
Sourire caché apparaît
Esprit s’aère se distrait
Cœur ressort son extrait
Dans des vers verts tellement vrais
Je sens en moi une sève
Qui dore et colore mes rêves
Qui m’fortifie sans trêve
Pour que plus forte je me lève
Quand lassitude me crève
Pour que vie guère j’n’la grève
Je sens que j’fais partie de la nature de ses herbes
Y a rien qui est acerbe
Je respire l’air superbe
J’écoute ses proverbes
J’en cueille des verbes,
Des sujets adjectifs compléments et je les engerbe
J’ai mal dans les tempêtes
Mais je reste prête
A revivre merveilleuse fête
Jouée sur trompette
De notre splendide planète
Le cœur de tout poète
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