Je laisse le vent se lever,
Briser les murs, ouvrir mes ailes,
Sur mon visage s’égarer,
J’attends, j’attends alors ma belle,
Ses mots qu’il voudra prononcer,
Pour me donner de tes nouvelles.
Je laisse le désert se lover,
Enfouir les rires, brûler mes ailes,
Sur ma vie se disperser,
J’entends, j’entends alors ma belle,
Ses silences qu’il voudra dévoiler,
Sans me donner de tes nouvelles.
Je laisse la nuit se révéler,
Couvrir les joies, briser mes ailes,
Sur mes rêves s’allonger,
Je sens, je sens alors ma belle,
Ses doutes qu’elle saura insinuer,
Pour me cacher de tes nouvelles.
Je laisse la peur s’immiscer,
Nourrir mes doutes, lier mes ailes,
Sur mes yeux se poser,
Je vis, je vis alors ma belle,
Ses moments qu’elle saura proposer,
Ou j’inventerai de tes nouvelles.
Je laisse le froid se faufiler,
Glacer mes mains, figer mes ailes,
Sur ma peau tarauder,
Je tremble, je tremble alors ma belle,
Par ses attaques répétées,
J’ai besoin de tes nouvelles.
Je laisse la solitude œuvrer,
Tarir mes forces, plier mes ailes,
Dans mon être glisser,
Je meurs, je meurs alors ma belle,
Par ses vides pensées,
Dépourvues de tes nouvelles.
Je laisse l’oubli triompher,
Faner mon cœur, ranger mes ailes,
Sur la main s’entourer,
Je cède, je cède alors ma belle,
La place tant désirée,
Je n’aurai pas de tes nouvelles.
Bonjour,
Votre poésie est jolie, elle me parle
Merci !
et je laisse un commentaire pour applaudir ton texte
Je laisse l’amour
Inonder mon cœur sens cesse
fontaine de toi
Béa