Avec ma tête à claques, j’avais peu de copains,
J’mangeais pas mal de pains ; et pas qu’au chocolat ;
Mes deux parents disaient qu’il valait mieux se taire,
Que face au grand balaise, faut s’inventer des frères.
Tant pis pour ma pomme, j’me suis inventé des couilles ;
Vous le savez déjà, j’ai pris paquets de coups ;
Ce que vous savez pas, c’est que j’en ai donné,
Bon, ça n’a pas servi, mais je peux m’en vanter,
Je voulais qu’Amandine, devienne ma valentine
ça n’a pas plu aux gars, donc ils m’ont averti,
Que ça leur plaisait pas, mes petites manies,
Puis c’est vrai qu’Amandine était la plus jolie,
Pour elle, pleins de bagarres, d’engueulades éclataient ;
Je parle pas de p’tits, on a tous cinquante ans,
Mais bon pour Amandine, on devient des enfants,
Moi ça me fait du bien, ces trucs que je ressens.
T Valentin
Bravo un texte tendre avec ce brin d’humour bien venu j’adore
Béa
Beaucoup de tendresse et de main et de gnon et d’amour
ça vaut le détour..
Anne
Merci, pour ce partage que je trouve magnifique !