Survivre d’heure en heure,
Abeille charpentière butine,
Les fleurs au nectar mutin,
Son jabot rempli elle assure,
Une descendance mutine.
Charpentière ailée de bleu acier,
Vole dans vos jardins mutins,
Sachez que ce colosse apicole,
N’aime rien moins que la picole.
Sachez accueillir l’armée sauvagine,
Dans vos jardins mutins,
Observez toutes ces Orphée mutines,
Et le Menhir jaillira,
Au pré salé de vos jardins libertins.
Laissez la nature envahir vos pré salés,
Donnez au sens un non sens insensé,
Et observez le paradis perdu revenu,
Les myriades colorées revenues.
Ne coupez, ne taillez que l’inutile,
Creusez la marre des batraciens,
Semez les fleurs des apicoles,
Laissez faire et découvrez le mystère.
Mesdames et Messieurs,
Découvrez ce que vous éliminez,
Laissez faire ce qui vous échappe,
Et oubliez la mort en boutique,
La nature n’a besoin que d’éthique.
Stéphane
Parfait, j’adhère complètement !