Jardin suspendu – Luc Harache

Le Monde est jardin suspendu,

Carillon scintillant d’étoiles,

Sablier d’une plage pâle

Où l’on voudrait s’étendre nu…

 

Bouquet parfumé de lumière,

Tu me nourris de ton lait pur,

Bleu plus bleu que le bleu d’azur,

On sent l’amour dans ton mystère !

 

O chapiteau que rien n’égale,

Tu es le cirque du poète,

Il applaudit, l’esprit en fête,

A ta comédie sidérale !

 

Là où les mots, comme des fleurs,

S’éteignent à bout de couleurs,

Il naît un air de ton silence

Et l’âme du musicien danse !”

 

Le clown y trouve la tristesse

Ou la joie, selon son humeur,

Sur la Lune il pose ses fesses

Puisqu’il n’y peut poser son cœur !

 

Le philosophe, un peu perplexe,

Y cherche l’écho surhumain

De sa pensée riche et complexe,

Mais Dieu ne lui tend pas la main !

 

Théâtre sans marionnettiste,

Orchestre silencieux du temps,

Tu fais l’hiver et le printemps

O terrain vague des artistes !”

 

©Extrait de mon premier recueil de poèmes “Les anges”,

 publié chez Chloé des Lys : http://www.editionschloedeslys.be

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2 Commentaires
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O Delloly
Membre
12 novembre 2018 20 h 36 min

Cher Luc, j’ai apprécié la pureté en vos mots
pour cette méditation poétique en quelque sorte

(ps.il m’a semblé que vos “!” indiquaient fin d estrophe
ce, je vous conseille de rendre gras chaque 1ère lettre de strophe
pour ne pas trahir votre pensée (la cause étant dûe à la traduction entre ttm de textes)
Merci
oliver