Le coucher de soleil fait le trottoir
sur les bords des quais de seine
ils épousent les réverbères
dans un pas de danse sensuel.
Le regard suspendu
vous m’offrez une prose irisée
qui perfuse mes sens d’un doux venin.
Mon corps se détend
vos baisers se rependent
mes envies s’étendent
vos mains me parlent
sous le regard de Notre-Dame.
Mes joues s’empourprent
au ronronnement de votre vibrato
mon cerveau se soumet
pour laisser parler mon corps.
Vous êtes le pavot qui enivre mes sens
je frissonne en pâmoison
quand vos caresses blasphèment
l’indécence de mes courbes.
Offrez-moi votre ombre
que je m’y glisse
offrez-moi vos mots impudiques
qu’ils couvrent mes nuits,
que vos caresses habillent ma nudité.
Vous êtes un animal voluptueux
aux effluves turgescentes,
Je dois me contenter
de l’indécence de vos mots…
Sachez donc lire mes soupirs
déchiffrer mes silences
et je serais à vos pieds
comme le soleil de Paris
aux pieds des réverbères.
©2017 – Anne cailloux
Merci pour ce poème, doux et sensuel
Vos mots vivent et c’est beau.
En vous souhaitant une belle année.
Aldrick
belle écriture sensuelle
Hmmm, joli moment de lecture parisienne
où la sensualité se promène d’un déhanché
Bravos Anne
Oliver
Bonjour Anne très beau poème sensationnel aux vocabulaires recherchés bravo
Mes sincères amitiés
Fattoum.