Promenade en nature sacrée,
Dans la lande de mon berceau,
Je déambule avec seuls odeurs,
Le Monoï de l’ajonc,
Le miel de la prunelle enjolivant,
Mes parfums de belles aventures,
La douceur de l’air abrité,
Les vents d’ouest des marées iodées,
Savent à mes oreilles quel murmure,
Il faut me chanter.
Dans ce chemin creux de granit talus,
Je suis enveloppé des dieux préhistoriques,
Et rien n’est plus semblable au bonheur,
Que le toucher granuleux de ce menhir.
Rien ne semble vivre que ce souvenir,
En moi, la mort faucheuse murmure,
Aiguise son outil, année après année,
Mais le menhir immortel perdure,
Immatériel granit, à mon oreille il murmure,
Une éternelle ritournelle immortelle.
Stéphane
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