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Je vous offre ce poème à partager, contemporain,
comptant pour deux qui part en tous sens, qui part en C —-e
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La cathédrale de Bourges se dresse, recevant notables de tout bord.
Quelques indigents attendent que les nantis soient rentrés,
pour pénétrer ce lieu.
Venez comme vous êtes a dit Mac Donald et le Père missionnaire,
qui est toujours en vadrouille.
Devant le lieu Saint attendent :
Le Père fusion, qui selon les ouï-dire, est un chaud lapin et l’abée Zeuse, complice du précédent évidement.
Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche…
Messe de minuit, nous attendons, la nuit finira bien un jour.
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Un troupeau de girafes traverse la rue du chat qui danse, menée par Shana la jolie gitane..
Toujours pieds nus, elle avait un joli pied de biche, caché sous ses jupes. Le pied de biche appartenait à brandon.
Son amoureux criait à tue-tête, que grâce à ce pied de biche, l’argent tombait de toute part.
Il ne faut jurer de rien, Shana avait vraiment de jolis pieds de biche.
Ces deux là vous démontraient
que les mots pouvaient vous faire prendre les oiseaux du bon Dieu pour…vous connaissez la suite..
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Le printemps courtisait sa peau et le soleil lui offrait les mille feux qui brûlaient d’ordinaire dans les camps.
Sur le parvis, s’annonçait une nuit d’ivresse sans alcool pour commencer.
Un bourgeois passa devant la belle gitane, déguisé en gentleman, les bons contes faisant les bons habits.
La toisant, il lui offrit quelques mots déplacés, voulant lui allouer sa fleur du mâle, pour prendre sa Ronsard.
Brandon lui répondit alors :
Retire les doigts de ton nez, mouche-toi remonte tes bas et excuse toi,
sinon tu trouveras un poing virgule au bout de tes mots.
En ce jour Saint, je t’offre une goutte d’oubli, pour effacer tes mots.
Shana se mit à slamer dans un texte ironique, autant prêcher dans leurs paroisses.
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Nous sommes des voleurs à la cool, qui volent les poules.
Pour ceux à qui ça donne les boules et il y en a des foules,
vous en prendrez une dans la goule un soir ou la houle sera mitcho.
Les préjugés ont la vie dure.
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Arrive alors le Père Pétuel, doyen des abbés, toujours en vie,
prenant la défense de la fille du vent criant en se tenant sa paire éternelle :
Coupable avant la découverte du forfais.
Idées centrifuges qui se démultiplie sous un soleil qui se couche pour ne plus vous entendre.
Un pastis, deux postiches posés sur deux potiches,
les épouses des bourgeois se répandent dans un décolleté qui sera la seule conversation des hommes présents.
Femmes aimant les femmes, jouissant sans penser aux mâles.
Le bourgeois débite comme un stère de bois s’effondre dans une phrase conforme à son être:
L’amour rend aveugle, la masturbation rend sourd, l’abstinence rend con, putain j’hésite.
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On dit, que croire au destin, c’est renoncer à son libre arbitre,
que la persévérance ne permet pas de contrer le sort auquel nous sommes destinés.
Alors qu’en réalité, la seule partie du destin qu’on peut vraiment contrôler
c’est ce que l’on décide d’infliger aux autres
Emily Thorne
Bonjour Anne quelle belle plume que voilà j’ai adoré ce texte qui décrit un monde certain
Bravo je t’embrasse
Merci Anne pour ce conte , qui décrit aussi une certaine société.
Un conte défait qui montre que tous les faits sont affaires quand on a la plume alerte et affûtée et que l’on sait la laissée portée par le scents de l’inspiration. Bravo et merci Anne pour ce partage qui égaye une heure où déjà la nuit s’égaille…