Il n’y a plus de joie de vivre – Jean KERBIRIOU

Les rires se sont tus, les sourires s’effacent
Les humeurs hautes en couleur se fâchent
Les facéties et les farces prennent la fuite
Et font place à la morosité heureuse de prendre suite.

La dame routine aux aguets ne s’est point faite priée
Hier aux abonnés absents, à table s’est installée
Nous serinant avec grande force de véhémence
Que le respect est pour elle sans aucune tolérance.

Les rires fusaient cependant dans la maison du bonheur
Même les gros carillons suspendus indiquaient l’heure.
Les rires et les sourires s’entremêlaient encore
Une profonde joie de vivre, les âmes toutes en accord.

Mais il est révolu le temps des humeurs en couleur
Elles sont en noir et blanc bien démunies de saveur
Elles apparaissent maintenant sous un angle tant aigu
Que l’épeire aurait peine à jeter son dévolu.

Les rires et les joies de la jeunesse fougueuse
Ont pris la clef des champs auprès d’une mer houleuse
Pourra-t-on entendre parfois, encore le cliquetis facétieux
Qui décorait nos chaumières et irisait nos voeux

 

MM

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Invité
27 février 2017 2 h 35 min

ah que je suis heureux

2 commentaires!!

MM

Invité
15 février 2017 18 h 20 min

Bonjour, j’aime beaucoup votre poème, il est très joli et plaisant à entendre. Bonne soirée, Elodie Malval

Invité
14 février 2017 0 h 45 min

oui entre autres

mais je visais surtout dans mon poème la jeunesse d’antan

merci de la visite

MM

Invité
13 février 2017 10 h 11 min

Ce qui rend morose, c’est la misère grandissante et le manque d’amour ;