1-Le vent hurle au dehors de la Demeure
du froid présent au soir, il demeure
Où êtes-vous, devions, Nous retrouver
en Demeure d’Yze au soir autour d’un dîner ;
ces heures écoulées à contempler grand vent
dans le vieux salon au miroir vieillissant
ont troublé mon coeur d’un froid pesant
rougissant doigts et visage m’endormant,
ne me souviens plus de l’émission parcourue
le vent soufflait comme un fou ayant couru
jusques à la lie blémissant comme fantôme,
alors j’ai monté les marches d’un souffle atone
Le vent hurle au-dehors de la Demeure
du froid, il demeure présent au soir,
sous la couette face à la cheminée
muette du calme d’un feu oublié
prisonnière d’un poel à fuel,
m’enfonce écoutant ribambelle
de sons astreignants et fous
comme d’une malice à Vous
fuir au loin de cette espérance
à se revoir là comme délivrance

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4-Où êtes-vous ce soir de janvier
Vous attendais comme au premier
jour plaisant à nos regards
au Macao lumière sombre du noir
autour d’une tequilla et rondelles
s’amusant à briller lèvres violoncelles
jouant accords au fil de notes retenues
d’un murmure rappelant airs connus ;
Vous souvenez-vous du baiser îvre
brûlant ces coeurs aimant revivre
Je somnole sous le silence apparent
observant cette cheminée de son vent
jouant au fantôme de son souffle,
que faites-vous l’ivresse, je m’étouffe,
un cri strident hurle de l’effroi,
je blêmis du tremblement, j’ai froid,
la Demeure d’Yze se réveille,
que de hurlements criés, je m’éveille,
je me lève, balai en main fouettant l’antre,
une effraie crie “sauvez-moi, diantre” !
Où êtes-vous, ne Vous entends plus
Dame Effraie, votre chute, l’ai-je résolue
Vous seriez-vous endormie sous l’autan
Vous seriez-vous réfugiée court instant,
votre frayeur criée a hurlé ce corps
de perles chaudes trempant vêtement d’accords ;
vous ne me répondez pas, oh ! comme Miss Désir
de son silence, me conduit au souvenir
seul, cette nuit froide ventant les arbres
demain matin, ramasserais leurs branches
Le vent hurle au-dehors de la Demeure
dans le froid tremblotant, compte les heures,
bientôt m’endormirais seul sous la couette
observant le vieux miroir à devinette
usé d’un Temps passé sur la cheminée
ou de l’observé à Nous voir allongés ;
que n’ai-je décidé à venir ce vendredi
loin du bruit et fantaisies de Paris,
l’amour a ses raisons ignorant le Temps,
…à l’aube, me réveillerais… raison d’autant !

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©…Hurle le vent
© (P)-19/01/91 …Rochelle
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Le vent hurlant, je l’ai entendu et suivi.
La chouette a montré le chemin avec ses cris d’effraie…
dans le froid de la maison vide ce soir de janvier.
Que ne ferait-on pas par amour ?
Merci Oli pour ce très beau poème
Bise
Chantal
Merci Chantal
ce fut un we special, vraiment étrange, froid, de cris, d’absence, de retrouvailles
Merci
Bise
Vos mots ont hurlé dans le vent
Nous les avons bien entendus
envie de se lover au coin de la cheminée et ne plus bouger
Anne
O certes, j’eus cette envie, mais hélas c’était un poel à feul, qui ne fonctionnait pas
merci Anne
Bise
Hurle le vent de vos mots comme une caresse sur vos vers que proclame avec passion votre muse
amitiés
merci bien, ce fut une nuit troublante avec ces cris d’une chouette pedue en cheminée
Ol