Dans le froid
De l’hiver
Quand les choix
Sont austères,
L’entre soi
Salutaire
S’impose à nous ;
Temps suspendu
De la nuit floue,
Du silence cru.
Mon gîte est doux,
Ma bulle est nue.
Et la sève en terre
Est silencieuse,
Vivant mystère,
Pluie cotonneuse
Où l’on enserre
Nos peaux peureuses.
Et bien ! Thé ou café ?
La bouilloire chauffée
Résonne en musique,
J’entends la rythmique
Tout en vapeurs dansées
Et prends le triptyque
Des soirs de janvier :
Tasse odorante,
Les livres adorés
Et rougeoyante
Sombre cheminée.
Cela m’enchante
De me bercer
Sans aucun bruit
Volets fermés.
J’échappe ainsi
Au monde entier,
Aux fous à lier.
Frères et sœurs
Malmenés,
En douleurs
Facturées
Dans mon cœur
Hiberné….
© Anne marie
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