HALER LA CHALEUR DE JUIN AUX JOINTS D’UNE PAROLE : Alain Minod

Alice dans la mer des songes

HALER LA CHALEUR DE JUIN AUX JOINTS D’UNE PAROLE !

D’entre-nuages de chaux : soleil en doux rais

rend un chaud visage à l’entre où saoul sage veille

en mage amadoué par merveille à tirer

plein éveil de dire page où rien ne se paye

 

Que pâlisse puis s’efface trouée d’azur

ici sans malice luisent – corps à sa trace :

augures d’Alices appuyant son futur !

Que ne se plissent leurs allures s’il perd face !

 

Intelligence aux parfums sentis en couleurs

sans fin pour la gens qui s’attire à la lumière !

D’enfer n’est l’essence halée affinant belle heure

si guerre d’élégance ne salit ses airs

 

Et si venait la pluie…Dissoudrait-elle tout

aux vannes pliant à moudre belle présence ?

Vas ! Ne devine au ciel ce qui glisse si doux

au vent qui voue l’ami à adouber ta « science » !

 

Et à moins de n’y entendre sonner que nuit

pour aux mains de l’ennui l’assommer ou la pendre

il n’est Homme qui dénie – si tendre pour lui :

l’amie qui l’appuie sans sommer de s’en éprendre !

 

Fabriquer ô La musique tant embrassée :

mots en briques dans le brouhaha du trafic –

que même bris de fric n’y bruissent à brasser

en tel abri des prix qui brisent son éthique !

Peinture de la japonaise SYUKA

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