Grisou l’étalon
Ton absence de ces derniers jours
Nuit à notre harmonie
L’écho de tes sabots
Reste sourd, sur cette terre de bruyère
Où résonnait ton galop
Fauchant buissons et genets
Dès que nous ouvrions nos volets
Tel un cheval sauvage
Renaissant des cendres de Carthage
Héritier de tes congénères
Ton instinct de naguère
Faisait de toi cette flèche de lumière
Qui d’un bond franchissait la prairie
Pour nous rejoindre nous , tes amis
Dont les caresses, t’apportaient l’ivresse
Que tu attendais comme un présent
De fidélité et d’amitié
Ta compagne Poupée
Charmante jument
De peur d’être oubliée
Dévalait crinière au vent
Tel un ouragan à travers champs
Etes vous dans la nature
A chevaucher d’autres vallées
Vous nourrissant d’autres cultures
A la recherche d’étrangers
Qui apprendront aussi à vous aimer
TEXTE DE COLETTE GUINARD 1992
Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam
Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue
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Merci, Colette, pour ce généreux partage dont une immense liberté se dégage !